Mathilde Fernandez, diva de la pop francophone, propose avec Live à Las Vegas une musique hors-norme !
Mathilde Fernandez, c’est d’abord une voix, une voix grave – qui fait penser à Muriel Moreno du groupe Niagara – et une voix aiguë (autant que Kate Bush) et lyrique qui résonne avec force et clarté ; avec la faculté assez impressionnante de passer aisément du grave à l’aiguë.
Mathilde Fernandez, c’est un grain de folie, une diva déjantée qui chante avec dérision le rêve hollywoodien. Le titre de son EP, Live à Las Vegas, donne la thématique de l’EP mais aussi le ton : on ne pense pas se tromper quant au clin d’oeil humoristique à Céline Dion, une diva, aussi, mais d’un autre genre, celui du schmaltz (comprendre, « guimauve »). Sauf que Mathilde Fernandez ne fait pas de la guimauve, elle ne se complaît pas dans le clichés mais se rie d’eux. Ce qu’elle fait, on pourrait le qualifier de pop baroque ou encore de pop grandiloquente humoristique (d’un humour noir). Bref, Mathilde propose un nouveau genre, hors-norme.
Passée la folie et l’explosion des deux premiers morceaux de l’EP, « Amérique » et « Egérie« , sa pop baroque change de ton pour une musique plus intense, emphatique. Accompagnée de son piano et de sonorités électroniques, Mathilde Fernandez change radicalement d’univers sur « Vivre c’est la vie » et « Mon Dieu » qui clôt l’EP et dont le clip, plein de mysticisme, nous a laissés sans voix. A poursuivre son rêve américain, la poupée de porcelaine s’est brisée. Sublime.
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